Je suis justement en train de lire le livre de Lise Bourbeau "Ecoute ton corps", je trouve qu'il y a plein de belles choses dedans, il n'y a que ses croyances sur la réincarnation et le karma que je ne reprendrai pas à mon compte. J'ai feuilleté 2 autres livres d'elle, dont "qui es-tu", où il y a des passages sur le sens des maladies, selon leur localisation dans le corps. Ce que j'en ai vu m'a semblé très intéressant!!
Ce sont des pistes intéressantes, pour quelqu'un comme moi qui a eu un organe touché en particulier - pourquoi l'épaule gauche? J'ai eu des pistes (je n'ai pas encore étudié celles de Lise Bourbeau, je compte bien le faire et voir en quoi cela me concerne) , mais ce ne sont que des pistes, je n'ai pas trouvé de réponse toute faite, cela dépend aussi de la personne, de son vécu. Et cela n'apporte pas la guérison en soi.
Que le corps puisse exprimer physiquement un malaise intérieur, c'est une possibilité qui semble bien confirmée chez pas mal de personnes... mais cela ne veut pas dire que ce soit vrai pour toutes les maladies!!
Déjà, quand il s'agit d'une pathologie qui touche l'ensemble du corps... ca me semble difficile d'appliquer ces grilles de lecture!!
Ensuite, il existe des pathologies avec un agent génétique ou extérieur évident, indépendant des émotions/stress/mental etc.
D'abord comme disait Manon, toutes les pathologies qui existent déjà à la naissance. Exemples : Un trisomique 21 (gène) ou mon petit-fils n°2 qui est né avec une malformation cardiaque (cause inconnue, peut-être un produit chimique avec lequel ma BF aurait été en contact pendant la grossesse, mais rien de sûr)
Ensuite il y a des "accidents de la vie", et là je ne suis pas non plus 100% d'accord avec Lise Bourbeau qui pense que nous faisons advenir (inconsciemment?) tout ce qui nous arrive! La maman d'élève qui a eu un accident de voiture et a du se faire amputer la jambe : qu'importe que ce soit la droite ou la gauche!! Et quelle signification y lire?? Ou les "liquidateurs" de Tchernobyl qui ont soufferts d'irradiation, ils ne sont pas responsables d'avoir été envoyés nettoyer la centrale et ce ne sont pas leurs émotions qui déclenchent leurs maladies, mais bien le fait que leur corps ait été touché par les rayons nocifs (je prends cet exemple car j'en ai rencontré un, je prends des exemples concrets que je connais).
L'autre souci de ces théories, c'est qu'elles peuvent culpabiliser la personne qui souffre, de façon très subtile. En effet, même si toutes ces approches ne disent pas "vous être responsable de votre mal", elles disent quand même "vous avez en vous la clé pour sortir de la maladie" et donc, que se passe-t-il si, malgré la prise de conscience, malgré un travail sur soi, vous n'en sortez pas et vous continuez à souffrir?? Il y a le risque de se dévaloriser, de se dire "je suis responsable de rester dans ma maladie, je suis trop nul(le), je suis trop faible"...
Aussi j'avoue que je ne sais encore pas trop comment me positionner face à ça : d'un côté ce sont des pistes à explorer, car si ça peut marcher, non seulement pour donner une explication au mal, mais aussi pour sortir du mal, ce serait trop dommage de négliger ces pistes! et d'un autre côté j'ai peur que cela fasse plus de mal que de bien a certaines personnes.
Que les émotions trop fortes rendent malades (ou aggravent une maladie existante, déjà déclarée ou non), c'est une réalité.
Pourquoi, alors, quand le stress est passé, ne se sent-on pas mieux?
Et bien on peut penser que quand les organes sont trop abîmés, quelle que soit la cause, il n'y a plus de retour en arrière possible, même en changeant d'alimentation, de mode de vie, en gérant son stress etc on ne peut pas tout réparer, tout faire revenir comme avant.
A propos cela me rappelle un autre phénomène, vu chez plusieurs personnes réfugiées en France (originaires d'Arménie ou elles avaient vécues des choses très douloureuses, avec danger de mort). Quand leur situation se stabilise, après des mois, parfois des années d'attente pour avoir "les papiers" qui autorisent à rester en France, des pathologies se déclarent
à ce moment là. Chez mon amie M. , ce furent des soucis aux cervicales avec des vertiges, et maintenant, 10 ans après, de séreux problèmes de thyroïde. Les émotions négatives vécues pendant plus de 10 ans (avant leur régularisation) ont sûrement joué leur rôle. Ce qui est typique, c'est que le corps "décompense" justement quand la situation extérieure s'améliore... comme si il se permettait enfin de "lâcher".
Avec la fréquentation de l'appart, j'approfondis aussi une autre approche de la maladie : celle du problème physique qui entraîne un désordre émotionnel ou mental, et non l'inverse (ce que ne cesse de répéter Manon - merci à toi
C'est visiblement le cas du SED, et je pense que c'est aussi le cas de mon anxiété généralisée, qui se retrouve chez d'autres personnes de ma famille, en particulier une de mes 2 soeurs et ma fille (et sans doute d'autres personnes de la famille, chez qui cela ne saute pas aux yeux des autres!). cause génétique sans doute.
Savoir que mes désordres psychologiques ne sont pas d'origine psychologique est libérateur, surtout si je trouve comment aller mieux en jouant sur le physique (alimentation, compléments alimentaires, massages... les vêtements proprioceptifs pour le SED... )
Mais si, en même temps je peux aussi améliorer ma situation par un travail psychologique et en apprenant à gérer le stress, je ne vais pas m'en priver non plus.
Donc quelque soit la cause, on gagne toujours à jouer sur les 2 tableaux, car le corps, le mental et l'émotionnel sont imbriqués, tissés les uns avec les autres.
et en fin de compte, il me semble qu'il y a autant d'histoires que de maladies,
c'est donc à chacun de nous de se poser la question, de savoir en quoi il est concerné par l'approche "physique" et par l'approche "émotions".
Régime SGSL (sans gluten sans lait) depuis fin octobre 2016 - Seignalet à partir de mars 2017 : arrêt du maïs et effort sur les cuissons courtes et le cru.
Cohérence cardiaque depuis Mars 2017. Hypnose (audios Internet) depuis Février 2018.
- Fond de spasmophilie modérée + anxiété généralisée
Sommeil : Arrêt progressif du lexomil (1/4 au coucher pendant 3 ans) en juillet 2017: je dors sans rien prendre, sauf parfois valériane et/ou de mélatonine.
- Anxiété diurne en baisse progressive depuis l'été 2017!
- épisodes d'aérophagie/RGO : quasiment plus depuis le début du régime
- capsulite idiopathique épaule gauche déclarée en octobre 2016 : en amélioration constante depuis mai 2017, quasiment finie au bout d'un an mais un reste de gêne qui stagne depuis Janvier 2018
- inflammations ORL et ophtalmiques chroniques, aggravées depuis 2015 après un épisode de stress intense : stable... hélas.
- chute de cheveux importante depuis la même époque : ça va ça vient...