09. Excrétion de calcium. Rapport Na / K et pH.
« La teneur en sel (NaCl) de nos assiettes est exagérée et la compensation par l’apport en potassium est insuffisante… La notion de balance sodium/potassium est indissociable de celle du rapport acide / base, car toutes deux relèvent d’un seul et même concept, celui de la densité ionique dans les compartiments de l’organisme ».
Vocabulaire : ion = oligo-élément ou minéral chargé électriquement.
Extrait de :
Acides / bases & Potassium / Sodium : Quel équilibre nutritionnel ?
http://michel-massol.com/post/2008/04/1 ... nels%C2%A0" onclick="window.open(this.href);return false;
Pr Michel massol : Nutrithérapeuthe et professeur de chimie biologique et médicale à l'université Paul Sabatier (Toulouse).
NB : Extraits entrecoupés de commentaires. Le texte original se trouve entre guillemets et peut être consulté sur le lien mentionné ci-avant …
Vous pouvez sauter ce qui suit et aller lire la conclusion sur le post suivant, si vous n'avez pas envie de lire plus de 10 lignes
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) présume que les adultes ayant une alimentation d'une teneur normale en sodium en consomment 5 g/jour mais 60 à 80 % des Français consomment 10 g par jour, 12 g et davantage pour certains …
Un régime alimentaire de 2 500 kcal, composé d'aliments non transformés, ne contient que 460 mg de sodium. Ainsi, on conclut que plus de 80 % du sodium contenu dans l'alimentation du Canadien moyen provient de la transformation des aliments dans l'industrie ou dans la cuisine
http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/pubs/wa ... ex-fra.php" onclick="window.open(this.href);return false;
*) Sodium et calcium excrétion
Le sel de table (chlorure de sodium) se compose d’environ 40 % de sodium (Na) et de 60 % de Chlorure (Cl).
1 g de sodium consommé en excès équivaudrait à 200 mg de calcium excrété, la plupart du temps prélevé sur le squelette osseux pour les abonnés à la malbouffe …
Ceci est donc surtout vrai pour les personnes qui ont un déficit et qui ingèrent peu de calcium sous forme de fruits et légumes.
http://content.karger.com/ProdukteDB/pr ... Doi=166496" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.calciuminfo.com/calciumquest ... tones.aspx" onclick="window.open(this.href);return false;
*) Bien décoder les chiffres
2.4 g de chlorure de sodium (sel de table) contient 1 g de sel (la fraction sodium). Ou bien :
Un gramme de sel de table renferme 0.4 g de sodium.
Quand vous lisez 1 g de sel ou 1 g de sodium sur l’étiquette, cela n’a pas le même impact.
http://www.cniel.com/publicat/Questions ... /QS_31.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;
Un saucisson sec préemballé mentionnant 2 g de sodium par 100 g contient en réalité 5 g de sel ! Le sel est un conservateur et un exhausteur de goût …
Quand on dit qu’on estime qu’un Canadien ou un Français consomme en moyenne de 9 g à 10 g de sel par jour, cela représenterait donc de 3,6 g à 4 g de sodium par jour.
Or, l’apport maximal devrait se situer à 2.3 g de sodium par jour (une càc renferme 2.4 g de sodium). L’OMS recommande de ne pas dépasser 5 à 6 g de sel par jour, soit 2.08 à 2.5 g de sodium.
Pour couvrir nos besoins essentiels, il suffit d’environ 2 grammes de sel par jour.
http://vulgariz.com/homme-societe/conse ... questions/" onclick="window.open(this.href);return false;
*) Pompe à sodium / Potassium
Le plus connu des systèmes de régulation des échanges intra-cellulaire est la pompe à sodium (Na+ K+ ATPase) qui exporte hors de la cellule le sodium et au contraire concentre le potassium à l’intérieur. Cette pompe fonctionne avec l’ATP comme source d’énergie, donc, indirectement par oxydation du glucose …
Comme son nom l’indique, le sodium est pompé / extrait de la cellule afin de réguler la tension. Ce n’est pas vraiment une pompe, vous vous en doutez ; c’est une image. Le sodium et le potassium passent au travers d’une membrane cellulaire. Les échanges se font sur base d’un différentiel de pression (osmose) et d’un équilibre ionique (Les échanges sont régis par des polarisations : charge électrique positive ou négative).
*) Transfert
« Plusieurs types de transferts ont lieu dans les échanges cellulaires, gouvernés par les lois de la biologie et de la physiologie :
1° Il y a le Processus d’oxydation et de réduction : échanges d’électrons entre molécules qui par perte et gain, souvent par perte d’un atome d’hydrogène « qui s’accouple » avec un atome d’oxygène instable d’une autre molécule. Ce processus est connu sous l’appellation de « théorie de l’oxydo-réduction » (ou phénomème Redox).
2° Il y a les Échanges de protons (H+ ou H3O+ hydraté) au cours de ces réactions acido-basiques.
3° Il y a le Transport de
cations (Na+, K+, Mg2+, Ca2+,…) et d’
anions ( Cl-, SO42-, PO43-, HCO3-,…) dont la pondération intra/extra cellulaire assure l’équilibre ionique physiologique ;
NB : PO4 = Phosphate. HCO3 = Bicarbonate.
Équilibre ionique: Il existe un équilibre constant entre le milieu intra et extra-cellulaire. Les échanges sont régis par des polarisations (charge électrique positive ou négative).
Cet équilibre est aussi lié à l’équilibre osmotique et à la perméabilité membranaire séparant les deux milieux. La membrane maintient un gradient (une différence) électrique et chimique censé faciliter les échanges cellulaires.
Dans le liquide extra-cellulaire, les principaux cations (ions positifs) et anions (ions négatifs) sont respectivement Na+ (sodium) et Cl- (chlore). Dans le cytosol (fluide intra cellulaire), le principal cation est K+ (potassium), alors que les deux principaux anions sont des phosphates organiques …
http://www.francaise-bio-energetique.co ... ements.htm" onclick="window.open(this.href);return false;
http://cours.cegep-st-jerome.qc.ca/101- ... sation.htm" onclick="window.open(this.href);return false;
4° Il y a les Reconnaissances Structurales entre effecteurs (cytokines, hormones, neuromédiateurs,…) et récepteurs qui permettent les grandes fonctions immunitaires, hormonales et comportementales ».
Vocabulaire : Effecteur
Un effecteur peut être, en biochimie, une substance activant ou inhibant l'activité d’un récepteur ou d’un messager.
*) Synergie défavorable
Tout cela est assez technique, et ce n’est pas l’objectif de ce document.
« Notre propos est ici d’expliquer pourquoi l’abus d’aliments salés et acidifiants, entraîne une synergie défavorable sur le plan physiologique, conduisant inévitablement à des désordres cliniques chroniques, touchant à la régulation de la tension artérielle, aux fonctions d’élimination (urinaires) et à la stabilité structurale osseuse !
Concernant tout d’abord le pH, il s’agit du paramètre le plus essentiel de l’homéostasie. Maintenu constant au niveau sanguin par un ensemble de systèmes « tampon ».
La grande variabilité du pH urinaire dépend du métabolisme général, suite aux excrétions ioniques de toute nature, protons, cations minéraux et organiques (NH4+) (ion amonium, ndlr), anions minéraux et organiques (oxalates, urates…). Les urines des carnivores sont acides, celles des végétariens plutôt alcalines. L’absorption de citrate de potassium évite l’acidité urinaire et réduit la calciurie (implication dans l’ostéoporose ci-après).
Pourquoi les aliments au goût acide – riches en acides organiques RCOOH (acétique, citrique, glutamique, oxalique,…) associés au potassium– sont-ils alcalinisants pour l’ensemble de l’organisme ?
NB : R-COOH => acide carboxylique. COOH est le groupe carboxyle (ou carbone) et R représente une chaîne carbone.
Le pKa de ces acides « faibles » (de l’ordre de 4,5) marque leur capacité à libérer ou à capter des protons, selon le pH du milieu par rapport à cette valeur. Ainsi ces acides organiques manifestent-ils leur acidité (libération H+) dans la bouche et l’œsophage ; ils sont inactifs dans l’estomac où le pH plus acide impose la forme totalement protonée RCOOH, avant de devenir des bases « faibles » RCOO– dans le milieu basique intestinal. C’est cette forme basique qui est absorbée au niveau intestinal, puis transportée dans le sang jusqu’au milieu intracellulaire. L’effet métabolique systémique est celui de bases faibles, alcalinisantes, avec traduction urinaire de réduction d’acidité.
NB : pKa : On utilise généralement l’indice Pka pour déterminer la force d’un acide.
Ainsi par exemple le citron, acide à la bouche – et par conséquent contre-indiqué en cas d’érosion oesophagienne – devient-il basique (citrate) dans l’intestin et alcalinisant en général ! De surcroît cholérétique (càd qui favorise la production de bile), il mérite une bonne place dans notre gastronomie ! Il en est de même pour les agrumes en général et les aliments contenant de l’acide oxalique. Pour ces derniers, le risque de calcul urinaire (oxalate de calcium) est mineur si le pH urinaire est neutre, si les urines sont diluées (il faut boire !) et surtout si aucun syndrome inflammatoire muqueux ne constitue le germe d’apparition d’un « précipité ».
D’un autre côté, le rapport molaire Na+/K+ de l’apport alimentaire retentit sur le métabolisme (intra/extra cellulaire) et influe sur le pH. Cela pose la question de la consommation de sel, qui selon le rapport de Pierre Ménéton (INSERM) en 2006 est aujourd’hui excessive en France ».
Trop de sel dans nos assiettes ! 10g en moyenne par jour et plus de 12 g/j pour 20% de la population !
« Pour l’essentiel, il ne provient pas de la salière ni de l’ajout de sel domestique, mais davantage de la consommation de produits manufacturés, de boissons édulcorées et salées, qui donnent soif et favorisent leur consommation, ainsi que de l’abus des denrées traditionnellement salées pour la conservation. Quand on sait qu’aujourd’hui Pierre Ménéton est assigné en diffamation pour avoir dénoncé le « lobby » des producteurs de sel et de l’agro-alimentaire ! »
*) Apport quotidien souhaitable de Potassium (K) et de Sodium (Na)
« Sur un plan théorique, le rapport molaire souhaitable de l’apport quotidien en K et Na devrait être de l’ordre de 1, soit 3,9 g et 2,3 g respectivement ; soit encore
5,85 g de sel NaCl seulement, c’est-à-dire la moitié de ce qui est habituellement ingéré.
Sachant que l’organisme contient 3 fois plus de K que de Na, que le K est principalement intra-cellulaire, le gradient de concentration K/Na intra cellulaire est facilité lorsque le rapport molaire K/Na de l’alimentation est supérieur à 1. Ce serait le cas si tous les aliments étaient consommés à l’état « naturel » (natif) et non « transformés et salés » !
En réalité ce rapport K / Na alimentaire est de seulement 0,2 en moyenne, lorsque la part des fruits et légumes est faible, et surtout en l’absence de légumineux fraîs (lentilles, pois chiches, haricots), champions toutes catégories pour l’apport de K (les mêmes haricots en grains frais ont un rapport molaire K/Na de 380, mais seulement de 1,50 en boite de conserve salée). Il est impossible de passer en revue ici l’ensemble des catégories d’aliments ;
retenons que moins les aliments sont « transformés et manufacturés », meilleure est la balance en faveur du potassium, avec les conséquences attendues en terme de réduction d’acidification métabolique, d’hypertension artérielle et de risque d’ostéoporose.
Il revient à l’équipe de Christian Rémésy (INRA) d’avoir proposé une tentative d’évaluation de la propension des aliments à perturber –ou non !– le pH et le taux de sodium. Le « déficit anionique » de chaque aliment (ou « anion gap ») permet de chiffrer son pouvoir alcalinisant ; il correspond à l’excès d’apport de cations par rapports aux anions fixes [ (Na+ + K+ + Mg2+ + Ca2+ ) – (Cl- + SO42- + HPO42-) ], sensiblement équivalent à l’excès de K par rapport aux phosphates.
La différence correspond aux anions organiques RCOO- métabolisables qui avec le potassium participent de la neutralisation des protons issus des protéines riches en groupes fonctionnels soufrés (SH et SCH3 des acides aminés cystéine et méthionine) et des phosphates abondamment utilisés comme stabilisants. Les protons ainsi neutralisés sont éliminés dans les urines sous forme bicarbonates, car les acides organiques évoluent dans le métabolisme vers CO2 ; le K quant à lui s’associe aux anions sulfates et phosphates.
Le pouvoir alcalinisant d’un aliment est donc d’autant plus grand que l’anion-gap est élevé, ou encore que la proportion de charges cationiques disponible est élevée (=> Na+, K+, Mg2+, Ca2+,…) ; mais un élément correctif s’impose pour tenir compte de l’absorption digestive. Quels sont les aliments « acidifiants » pour l’organisme, susceptibles de favoriser des cystites, des vaginites, des bronchites, de l’ostéopénie ? Quels sont les aliments les plus alcalinisants ? De plus il faut raisonner sur la totalité des aliments ingérés, non seulement sur un repas mais sur l’ensemble des repas d’une durée significative pour l’équilibre nutritionnel ».
*) Aliments les plus acidifiants
« Les aliments les plus acidifiants sont les viandes, charcuteries et poissons, ainsi que les œufs, les laitages et fromages. Les plus alcalinisants sont les céréales complètes, les légumes et fruits secs, les légumes et fruits frais. Le pain blanc ainsi que les pâtes n’ont aucun pouvoir alcalinisant.
L’effet acidifiant des viandes et des œufs provient de leur richesse en acides aminés soufrés et en phosphates. L’addition de phosphates comme stabilisants dans des conserves aggrave cet effet. Dans les produits laitiers, le calcium est suffisamment abondant pour « neutraliser » le phosphore ; leur effet acidifiant est par conséquent plus faible.
L’action alcalinisante des fruits et légumes est liée à leur faible teneur en protéines et phosphore, et à l’abondance du potassium non neutralisé par les anions fixes, mais associés aux acides organiques métabolisables. Les céréales « raffinées » ont peu d’effet sur l’équilibre acido-basique.
En termes de pratique clinique, trois domaines physiopathologiques sont directement concernés par les considérations ci-dessus : l’HTA (hypertension artérielle), la lithiase urinaire, le risque ostéoporotique.
La prévalence de l’hypertension artérielle est accrue par un fort apport sodé. Certains organismes sont mal adaptés au rétablissement du rapport Na / K, et la restriction sodée demeure insuffisante pour optimiser ce rapport si elle n’est accompagnée d’autres règles diététiques : associations d’aliments selon leur complémentarité dans la teneur en minéraux, consommation abondante de fruits et de légumes. Ces derniers apportent de surcroît des anti-radicaux libres (polyphénols, oligoéléments) qui optimisent le statut anti-oxydant, et réduisent le risque d’accroissement des résistances périphériques vasculaires (la vasoconstriction est corrélée à la production d’espèces actives de l’oxygène).
Pour le
risque lithiasique oxalocalcique, récidivant chez des patients hypercalciuriques, il est préférable de diminuer l’apport des protéines animales et le sel plutôt que le calcium. Ainsi est réduit la prévalence d’une acidose des voies urinaires, en évitant un apport marginal de Ca qui semble favoriser l’absorption intestinale des oxalates ».
*) Trop de sel nuit à l’os
« Trop de sel nuit à l’os ! En cas de déficit potassique (et accessoirement de Ca et Mg) l’os « est prêt à se sacrifier » pour corriger l’acidité en libérant du calcium, avec hypercalcémie et hypercalciurie.
L’os agit en effet comme réserve alcaline en cas d’acidose chronique métabolique. On sait que plus la natriurèse (excès de sodium) est élevée plus la calciurie est importante (taux de calcium dans les urines). La forte consommation de sel au long cours est accompagnée d’une balance calcique négative avec accroissement de signes de résorption osseuse.
Réduire le risque d’ostéopénie, puis d’ostéoporose, passe donc par la réduction de la consommation de sel, et l’accroissement de celle des aliments alcalinisants (fruits et surtout les légumes frais).
L’idée diététique de « bonne association » des aliments permet de résumer l’ensemble des considérations chimiques ci-dessus, dont on conviendra aisément qu’elles sont ardues sur le plan conceptuel, et doivent être traduites par des recommandations simples pour pratiquer l’intervention nutritionnelle clinique ».
*) Concernant la maîtrise du pH :
« Les aliments se classent en 2 grandes catégories :
– acidifiants : viandes, œufs, poissons, fromages, céréales raffinées (pain blanc, pâtes non complètes, riz blanc) ;
– alcalinisants : légumes et fruits frais, légumineuses, légumes et fruits secs, féculents (pomme de terre).
Ainsi
il n’est pas judicieux d’associer des viandes, des œufs ou du fromage avec des pâtes, du riz ou d’autres types de céréales raffinées (pain blanc). Par contre les légumes (frais et secs), les pommes de terre, sont très bien associés avec une viande, des œufs ou du poisson, ou encore des produits laitiers (dont on sait cependant l’inconvénient sur le plan immunitaire !). Autres exemples de bonnes associations : céréales avec légumes et/ou fruits ; œuf, viande, poisson avec légumes, pomme de terre ; produit laitier avec fruits ».
=> Evitez l’association des protéines avec des céréales, ndlr, pour optimiser la digestion.
*) Concernant le rapport Na / K
« Il faut consommer des aliments riches en potassium pour compenser le Na des aliments salés. Exemples : jambon avec melon ; charcuterie avec pommes de terre ; fromage avec pomme de terre ; charcuterie (ou viande) avec lentilles, pois chiches ou haricots. Par contre il faut déconseiller l’association d’un aliment riche en Na avec un aliment pauvre en K : éviter le sandwich au pain blanc avec charcuterie et fromage ; pâtes avec fromage ou charcuterie sans accompagnement végétal.
Or de telles associations sont fréquentes et se renouvellent sans cesse pour des consommateurs mal conseillés, chez qui augmente la prévalence des dysfonctions métaboliques, de l’hypertension artérielle et de la surcharge pondérale ».
Rappel :
cet article a une portée générale. Les personnes suivant un régime Seignalet s’abstiendront évidemment de consommer des produits avec caséine et gluten (produits laitiers et certaines céréales). Modérez aussi les pdt car les amidons des pdt peuvent former un mucus / une barrière …
Que dire des produits transformés (manufacturés, manipulés, dénaturés) qui cumulent tous les défauts dénoncés ici, ainsi que ceux de la dénaturation protéique évoqués dans la précédente lettre!
«
Reconnaître le rôle clé des légumes et des fruits en accompagnement des autres aliments, vient à l’appui du message « cinq par jour ! » que prône depuis des années le Plan National Nutrition Santé PNNS sous l’égide des pouvoirs publics (AFSSA).
Recommandation que l’on peut néanmoins considérer comme hypocrite, lorsqu’elle renonce à dénoncer l’inconvénient des denrées manufacturées, le prêt à manger et à ne pas assez vanter l’intérêt des produits naturels ! Les lobbies veillent et les experts ne sont pas totalement indépendants ! Le comble de la perversité réside dans la commercialisation de produits prêts à boire, contenant un mélange de jus de fruits et de légumes : carotte, banane et pomme (pourquoi pas fraise et tomate !) au prétexte que les enfants y trouveront l’ensemble des facteurs positifs nutritionnels, vitamines, oligo-élements, fibres.
Ils y trouveront aussi un encouragement à ne pas diversifier leur alimentation, à oublier les produits frais de saison, à abuser des produits laitiers probablement en cause dans l’accroissement de la surcharge pondérale (prochaine lettre). »
Nestor