Équilibre acido-basique

Pour démarrer le régime
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Pierre C.
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Re: Équilibre acido-basique

Message par Pierre C. »

Dernier message de la page précédente :

Merci pour toutes ces informations.

Alors je pose ma fameuse question :
Puisque les protéines animales sont censées être très acidifiantes, comment concilier la théorie acide-base de l'alimentation avec l'observation du régime traditionnel carnivore à 99% des Inuits ?
Végétaux inexistants dans leur alimentation une majeure partie de l'année, quelques rares exceptions en été. Protéines animales, crues dans une bonne proportion. Beaucoup de graisses animales. Parfois jusqu'à un ratio de 80% de graisses, 20 % de protéines (en calories).
Pour les peuples vivant sur les côtes : poissons, phoques, et ours polaire à l'occasion.
Les peuples vivants plus à l'intérieur du continent (Alaska, nord du Canada) consommaient très peu de poisson, avec la même santé à nous faire rougir, mais gardent une alimentation carnivore basée sur la viande rouge (renne, caribou etc.), et toujours beaucoup de graisse.
( Sources : "Nutrition and Physical Degeneration" de Weston A. Price http://www.westonaprice.org/nutrition-g ... ston-price" onclick="window.open(this.href);return false;
et "The Fat of the Land" de Vilhjalmur Stefansson http://drbass.com/stefansson1.html" onclick="window.open(this.href);return false; )

Cette alimentation a été suivie pendant des milliers d'années par ces peuples, sans aucun problème de santé relié à une trop grande acidité : la goute leur était inconnue, minéralisation et développement osseux sans faille, en particulier leurs dents étaient à toute épreuve, et sans aucune carie. Certes leur densité osseuse était un peu faible que la notre en fin de vie, mais sans favoriser les fractures. Cela ressemble a une légère ostéoporose, sauf qu'elle ne semble pas avoir été handicapante. D'autre part, vu les faibles apports en calcium de leur alimentation, la fuite de calcium due à une acidité trop forte semble dérisoire par rapport à ce que prévoirait la théorie acide-base prise à la lettre...
(C'est avec l'introduction d'aliments modernes - sucres et céréales raffinées en particulier - que ces peuples ont décliné, en développant les maladies que nous connaissons)

Serait-ce l'exception qui confirme la règle ?

Peut-être une piste : comparons deux aliments acidifiants.
Les amidons des céréales et féculents nécessitent un milieu basique pour leur digestion. La production de bases par l'organisme initialement (neutre) doit s'accompagner de la production d'acides quelque part, à priori dans le sang, jusqu'à ce qu'ils soient éliminés.
Alors que les protéines animales ont besoin d'un milieu acide (dans l'estomac) pour être digérées. Cette production d'acides par l'organisme initialement neutre soit s'accompagner de la production de bases quelque part.
Raisonnement sans doute simpliste, en tous cas ces deux aliments "acidifiants" ont des effets complètement opposés dans l'organisme.


Ou alors faudrait-il admettre que le fonctionnement de l'organisme est plus complexe que cela, et que les nutriments et vitamines essentielles contenues dans les viandes et les graisses (surtout crues) contrebalancent leur pouvoir acidifiant, en n'occasionnant aucun dommage ?


"La nature n'a besoin d'aucun remède – elle ne demande que l'opportunité d'exercer sa propre prérogative d'auto-guérison." J. H. Tilden
Profil Supprimé

Re: Équilibre acido-basique

Message par Profil Supprimé »

C'est vraiment intéressant tout cela... il semble bien que le fonctionnement de nos corps soit encore une "terre vierge" à certaines équations...
Vraiment l'Appart' fait de nous de vrais explorateurs... de nouveaux "chercheurs d'or" en quelque sorte...
Je ne connais pas du tout l'histoire des Inuits... je crois que je vais m'y "coller"... Il me semblait me souvenir que c'était l'introduction de nos "civilisations prédatrices" qui les avait détruits (et l'alcool arrivé en force...), ce sont des lieux communs qui masquent leur culture à ce qu'il paraît... leur résistance à l'extrême est en effet étonnante...
Vraiment je vais chercher à m'informer.
:lettre:


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dolly01
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Re: Équilibre acido-basique

Message par dolly01 »

:hello: ..que l'ingestion de bases aillent déloger les acides c'est aussi ce que nous recherchons ..en fait un repas basique se suffit à lui méme il me semble .

.maintenant l'ingestion d'aliments acides doit rencontrer un bol alimentaire acide pour étre bien dégradé ...c'est pourquoi j'ai lu l'ors d'un post que l'ingestion de bases doit se faire à distance du repas ..mais quand nous faisons de notre repas un équilibre neutre en joignant des bases la digestion des acides se fait elle aussi bien ?? ..bon c'est une question comme cà en passant ..unpeu de masturbation cérébrale :mdr3:
en tout cas ce matin pour la premiére fois ..une analyse d'urine à 7 ... :pom-pom: ...je n'ai plus qu'une cuillére de bases la matin ....cà vient !!!!
:bisou:


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Anonyme 7
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Re: Équilibre acido-basique

Message par Anonyme 7 »

Coucou Dolly :hello:

Etait-ce la 1ere ou 2eme urine du matin?
Si j'ai bien compris un ph plus acide le matin ne signifie pas forcément que c'est mauvais, car certaines personnes sont plus acides le matin et avec un ph neutre en aprés midi...

Je ne fais de cet équilibre un casse tête :mdr3: :mdr3: :mdr3: peut être devrais-je le faire? :mdr3: :mdr3: ayant un terrain acide, je limite voir j'ai arrêté certains aliments réputés acides comme les tomates :tomat:

Je contrôle mon ph tous les jours et il est équilibré, il est tout le temps entre 6,5 et 7,5, zone de santé selon les explications de Nes. Bon faut dire que je prends ce qu'il faut (alcanorm et synerfit n°2) pour le maintenir à niveau.

:lettre: :lettre: :lettre:


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dolly01
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Re: Équilibre acido-basique

Message par dolly01 »

:hello: Anonyme 7 ..c'est la 2eme urine .avant .mais j'étais à 5 matin ..midi ..et soir ..une vrai baril d'acide ..une bombe en puissance :mdr3: .... tu ne sauras vraiment si tu es sortie d'affaire que quand tu seras à 7 matin ..midi et soir ET SANS AUCUNE BASE ....j'ai encore une cuillére le matin et si je m'écarte niveau équilibre des repas .;je vire vite au rouge .;le résultat est encore fragile ..mais j'y arrive ..c'est déjà cà

ne te prives pas de plaisir ..si tu aimes les tomates ajoute des aliments basiques ...betteraves rouge .;carottes ...plus de bases que de tomate et le tour est joué ....bouhhhh on se prive déjà assez comme cà ...j'ai fait des mendiants en chocolat avec des amndes entiéres pour mes paques ..il y a toujours parade :mdr3: :mdr3:


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Anonyme 7
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Re: Équilibre acido-basique

Message par Anonyme 7 »

Merci :merci: Dolly :merci: pour ces précisions, je compte m'acheter le livre de C. VAsey qui devrait me permettre de faire des progrés dans la gestion de l'acidité

Bisous tout plein :bigbisous: :bigbisous: :bigbisous:


anonyme12
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Re: Équilibre acido-basique

Message par anonyme12 »

PierreC dit :
« Alors je pose ma fameuse question :
Puisque les protéines animales sont censées être très acidifiantes, comment concilier la théorie acide-base de l'alimentation avec l'observation du régime traditionnel carnivore à 99% des Inuits ? «
=> Tout est dans la dose. Les protéines de la viande ne sont pas en soit mauvaises pour l’équilibre acido-basique. C’est la charge acide globale qu’il faut voir.
Et tu sais probablement qu’une marche de 30’ en fin de journée, après le boulot, permet de corriger le déficit et de faire pencher la balance du bon côté, si par ailleurs le sujet n’a pas trop tiré sur la corde (malbouffe, manque d’hygiène, etc.).
En ce qui concerne les Inuits, ils n’avaient pas le choix. Probablement que leur métabolisme s’est adapté (très peu ou pas de vitamine C). Mais c’est surtout, je pense, l’absence de transformation (ou très superficiellement) qui leur a permis de fonctionner normalement : Tu n’es pas sans savoir que la viande crue contient encore des enzymes facilitant son assimilation. Le poisson contient les acides gras à longue chaîne.
Une vie au grand air et une activité qui garde le corps en pas trop mauvaise condition. L’absence de pollution (toxines diverses), etc. Tous ces facteurs font que ces Inuits se portaient mieux que les mangeurs de céréales raffinées (céréales qui pompaient les minéraux sur le squelette osseux, entraînant une déminéralisation).
Et ces Inuits ne continuaient pas à manger / se gaver en regardant la TV de saloperies.
Il est bien connu qu’un mangeur frugal est généralement en meilleure santé qu’un bon mangeur … (à condition qu'il apporte les bons nutriments vitaux)
Tu lis entre les lignes et tu as la réponse à ta question.
Déplace un inuit (délocalisation), fais le devenir sédentaire, donne-lui les facilités de notre civilisation moderne et il pètera un plomb. Idem pour les japs.

Nous pourrions faire une extrapolation à d’autres populations, si ces populations mangeaient de la viande émanant d’animaux omnivores élevés en liberté (meilleur équilibre au niveau des AGE).
Les acides gras ne sont pas un problème pourvu qu’il n’y ait pas un excès global. Les acides gras non dénaturés ne sont pas une source délétère, au niveau oxydo-réduction. Bien au contraire. Je suis d’ailleurs en train de traduire un article sur les bienfaits des eicosanoïdes (Acides gras à 20 atomes de carbone) qui montre que ces AG agissent comme hormones de régulation

Les besoins en calcium sont surestimés (…).

Extrait :
« Les animaux carnivores n'ont pas les enzymes nécessaires pour la fabrication de l'EPA et du DHA. C'est pourquoi les chiens et les chats préfèrent les abats de viandes aux muscles, car ces abats fournissent les acides gras oméga-3 à longue chaîne. Certains groupes de population qui ont été en grande partie carnivores depuis des générations, tels que les esquimaux et les peuples vivant sur les côtes irlandaises, manquent également de ces enzymes. Les huiles de foie de poisson et les abats sont un must pour ces « carnivores obligatoires », sinon leurs voies de conversion des prostaglandines sont largement dysfonctionnelles. C'est pourquoi certains groupes dégénèrent si rapidement dans l’alcoolisme et d'autres maladies chroniques lorsqu'ils n'ont plus accès aux aliments de la mer et des abats trouvés traditionnellement dans leur alimentation. Une fois de plus, l’huile de foie de morue avec sa cargaison riche en EPA et DHA est LE supplément de choix pour les personnes dont les ancêtres consommaient de grandes quantités d’abats et d'aliments de la mer ».
Source: Tripping Lightly Down the Prostaglandin Pathways
Written by Mary G. Enig, PhD and Sally Fallon
Last Updated Monday, July 06 2009.

Je comprends ton questionnement et il est logique. Mais tu joues un peu l’avocat du diable pour faire avancer le schmilblick, je suppose ;)
Je t’invite à lire le rapport Campbell (T. Colin Campbell, PH Dr, éditions Ariane, en gardant l’esprit ouvert : peu importe ce qu’il dit si ce n’est pas étayé, sachant qu’il provient d’une famille d’éleveurs et qu’il a tourné végé.
Et qu’on ne vienne pas me dire qu’on peut faire dire aux chiffres ce que l’on veut : Non, c’est l’interprétation des données brutes qui est sujette à caution…
Tu sauras alors quoi faire si tu dépasses le seuil de 12 % de protéines animales en cas de présence d’une toxine et si tu chopes un mélanome …
x

« Ou alors faudrait-il admettre que le fonctionnement de l'organisme est plus complexe que cela, et que les nutriments et vitamines essentielles contenues dans les viandes et les graisses (surtout crues) contrebalancent leur pouvoir acidifiant, en n'occasionnant aucun dommage ? »
=> Il n’y pas de dommage tant que les capacités du corps ne sont pas débordées. L’état du corps navigue sans cesse entre 3 niveaux : le mésenchyme, le sang et l’urine. C’est un mouvement de balancier perpétuel.
Si les excès acides stockés dans le mésenchyme peuvent s’évacuer la nuit (si l’on n’a pas ingéré de viande en soirée) via le filtrage des reins et les urines, si le petit déj est alcalin, alors il n’y aura pas de problème pour un organisme modérément surchargé …
Il n’y a pas lieu de se priver de viande, surtout pas si c’est pour la remplacer par des céréales raffinées ou une pâtisserie !
Nestor


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Re: Équilibre acido-basique

Message par anonyme12 »

08. Le ratio sodium/potassium
• Nous mangeons trop de sodium et pas assez de potassium
• Privilégier les fruits et légumes permet de rétablir l'équilibre
Aline Périault - Mercredi 07 Avril 2010
http://www.lanutrition.fr/bien-comprend ... ssium.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Qu’est ce que le ratio sodium/potassium ?
- Aujourd’hui, on consomme environ jusqu’à 10g de sel (chlorure de sodium) et 4g de potassium par jour
- Depuis que le sel est apparu dans notre alimentation, le ratio sodium/potassium s’est déséquilibré : nous consommons 2 à 4 fois plus de sodium que de potassium.

Comment lire une étiquette :
1 g de sodium est l’équivalent de 2.4 g de sel (NaCl). Le sodium est l'un des éléments composant le sel. Lorsque vous lisez sur la composition d’un emballage d’une charcuterie « sodium 1.8 g », cela équivaut en fait à 4.32 g de sel.
NB : Pour vous en sortir aisément, je conseille, de rejeter tout ce qui dépasse 1 g de sel ajouté lors d’un repas, sachant que les autres composants du repas contiennent souvent 1 g de sel caché.
Donc 2 g de sel par repas autorisé, ndlr, si vous mangez équilibré.

Pourquoi rétablir l’équilibre ?
Il est important de rétablir le ratio sodium/potassium car :
Trop de chlorure de sodium et pas assez de potassium équivaut à un risque d’hypertension
De nombreuses études ont montré que chez les personnes qui souffrent d’hypertension, une alimentation complémentée en potassium abaisse la tension artérielle.
Selon plusieurs chercheurs, l’excès de sel serait responsable de près de 75 000 accidents cardiovasculaire chaque année en France.
Lorsqu’on ne consomme pas assez de potassium, on élimine plus de calcium. (On se limitera à un apport naturel de potassium via les fruits et légumes) : Le potassium réduit l'excrétion de calcium, ndlr.
Les femmes ménopausées qui consomment plus de fruits et donc plus de potassium, ont une meilleure densité osseuse.

Comment rétablir l’équilibre ?
En évitant les plats cuisinés industriels, le pain, la charcuterie et en privilégiant les fruits et les légumes riches en potassium : tubercules, plantes racinaires, légumes secs, légumineuses (900 à 1200 mg de potassium pour 100g) mais aussi les champignons, les algues ou en complétant le régime par du citrate de potassium.
Attention aux cornichons qui contiennent souvent 600 mg à 1 g de sel par 100 g d’aliment !
NB : Il y a lieu de tenir compte d’autres paramètres (acide oxalique ou phytique, par exemple) si vous consommez un aliment plus de 2 fois par semaine …
Nestor


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Re: Équilibre acido-basique

Message par anonyme12 »

09. Excrétion de calcium. Rapport Na / K et pH.
« La teneur en sel (NaCl) de nos assiettes est exagérée et la compensation par l’apport en potassium est insuffisante… La notion de balance sodium/potassium est indissociable de celle du rapport acide / base, car toutes deux relèvent d’un seul et même concept, celui de la densité ionique dans les compartiments de l’organisme ».
Vocabulaire : ion = oligo-élément ou minéral chargé électriquement.

Extrait de :
Acides / bases & Potassium / Sodium : Quel équilibre nutritionnel ?
http://michel-massol.com/post/2008/04/1 ... nels%C2%A0" onclick="window.open(this.href);return false;
Pr Michel massol : Nutrithérapeuthe et professeur de chimie biologique et médicale à l'université Paul Sabatier (Toulouse).
NB : Extraits entrecoupés de commentaires. Le texte original se trouve entre guillemets et peut être consulté sur le lien mentionné ci-avant …
Vous pouvez sauter ce qui suit et aller lire la conclusion sur le post suivant, si vous n'avez pas envie de lire plus de 10 lignes :ange:

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) présume que les adultes ayant une alimentation d'une teneur normale en sodium en consomment 5 g/jour mais 60 à 80 % des Français consomment 10 g par jour, 12 g et davantage pour certains …
Un régime alimentaire de 2 500 kcal, composé d'aliments non transformés, ne contient que 460 mg de sodium. Ainsi, on conclut que plus de 80 % du sodium contenu dans l'alimentation du Canadien moyen provient de la transformation des aliments dans l'industrie ou dans la cuisine
http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/pubs/wa ... ex-fra.php" onclick="window.open(this.href);return false;

*) Sodium et calcium excrétion
Le sel de table (chlorure de sodium) se compose d’environ 40 % de sodium (Na) et de 60 % de Chlorure (Cl).
1 g de sodium consommé en excès équivaudrait à 200 mg de calcium excrété, la plupart du temps prélevé sur le squelette osseux pour les abonnés à la malbouffe …
Ceci est donc surtout vrai pour les personnes qui ont un déficit et qui ingèrent peu de calcium sous forme de fruits et légumes.
http://content.karger.com/ProdukteDB/pr ... Doi=166496" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.calciuminfo.com/calciumquest ... tones.aspx" onclick="window.open(this.href);return false;

*) Bien décoder les chiffres
2.4 g de chlorure de sodium (sel de table) contient 1 g de sel (la fraction sodium). Ou bien : Un gramme de sel de table renferme 0.4 g de sodium.
Quand vous lisez 1 g de sel ou 1 g de sodium sur l’étiquette, cela n’a pas le même impact.
http://www.cniel.com/publicat/Questions ... /QS_31.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;
Un saucisson sec préemballé mentionnant 2 g de sodium par 100 g contient en réalité 5 g de sel ! Le sel est un conservateur et un exhausteur de goût …
Quand on dit qu’on estime qu’un Canadien ou un Français consomme en moyenne de 9 g à 10 g de sel par jour, cela représenterait donc de 3,6 g à 4 g de sodium par jour.
Or, l’apport maximal devrait se situer à 2.3 g de sodium par jour (une càc renferme 2.4 g de sodium). L’OMS recommande de ne pas dépasser 5 à 6 g de sel par jour, soit 2.08 à 2.5 g de sodium. Pour couvrir nos besoins essentiels, il suffit d’environ 2 grammes de sel par jour.
http://vulgariz.com/homme-societe/conse ... questions/" onclick="window.open(this.href);return false;

*) Pompe à sodium / Potassium
Le plus connu des systèmes de régulation des échanges intra-cellulaire est la pompe à sodium (Na+ K+ ATPase) qui exporte hors de la cellule le sodium et au contraire concentre le potassium à l’intérieur. Cette pompe fonctionne avec l’ATP comme source d’énergie, donc, indirectement par oxydation du glucose …
Comme son nom l’indique, le sodium est pompé / extrait de la cellule afin de réguler la tension. Ce n’est pas vraiment une pompe, vous vous en doutez ; c’est une image. Le sodium et le potassium passent au travers d’une membrane cellulaire. Les échanges se font sur base d’un différentiel de pression (osmose) et d’un équilibre ionique (Les échanges sont régis par des polarisations : charge électrique positive ou négative).

*) Transfert
« Plusieurs types de transferts ont lieu dans les échanges cellulaires, gouvernés par les lois de la biologie et de la physiologie :
1° Il y a le Processus d’oxydation et de réduction : échanges d’électrons entre molécules qui par perte et gain, souvent par perte d’un atome d’hydrogène « qui s’accouple » avec un atome d’oxygène instable d’une autre molécule. Ce processus est connu sous l’appellation de « théorie de l’oxydo-réduction » (ou phénomème Redox).
2° Il y a les Échanges de protons (H+ ou H3O+ hydraté) au cours de ces réactions acido-basiques.
3° Il y a le Transport de cations (Na+, K+, Mg2+, Ca2+,…) et d’anions ( Cl-, SO42-, PO43-, HCO3-,…) dont la pondération intra/extra cellulaire assure l’équilibre ionique physiologique ;
NB : PO4 = Phosphate. HCO3 = Bicarbonate.

Équilibre ionique: Il existe un équilibre constant entre le milieu intra et extra-cellulaire. Les échanges sont régis par des polarisations (charge électrique positive ou négative).
Cet équilibre est aussi lié à l’équilibre osmotique et à la perméabilité membranaire séparant les deux milieux. La membrane maintient un gradient (une différence) électrique et chimique censé faciliter les échanges cellulaires.
Dans le liquide extra-cellulaire, les principaux cations (ions positifs) et anions (ions négatifs) sont respectivement Na+ (sodium) et Cl- (chlore). Dans le cytosol (fluide intra cellulaire), le principal cation est K+ (potassium), alors que les deux principaux anions sont des phosphates organiques …
http://www.francaise-bio-energetique.co ... ements.htm" onclick="window.open(this.href);return false;
http://cours.cegep-st-jerome.qc.ca/101- ... sation.htm" onclick="window.open(this.href);return false;

4° Il y a les Reconnaissances Structurales entre effecteurs (cytokines, hormones, neuromédiateurs,…) et récepteurs qui permettent les grandes fonctions immunitaires, hormonales et comportementales ».
Vocabulaire : Effecteur
Un effecteur peut être, en biochimie, une substance activant ou inhibant l'activité d’un récepteur ou d’un messager.

*) Synergie défavorable
Tout cela est assez technique, et ce n’est pas l’objectif de ce document. « Notre propos est ici d’expliquer pourquoi l’abus d’aliments salés et acidifiants, entraîne une synergie défavorable sur le plan physiologique, conduisant inévitablement à des désordres cliniques chroniques, touchant à la régulation de la tension artérielle, aux fonctions d’élimination (urinaires) et à la stabilité structurale osseuse !

Concernant tout d’abord le pH, il s’agit du paramètre le plus essentiel de l’homéostasie. Maintenu constant au niveau sanguin par un ensemble de systèmes « tampon ».
La grande variabilité du pH urinaire dépend du métabolisme général, suite aux excrétions ioniques de toute nature, protons, cations minéraux et organiques (NH4+) (ion amonium, ndlr), anions minéraux et organiques (oxalates, urates…). Les urines des carnivores sont acides, celles des végétariens plutôt alcalines. L’absorption de citrate de potassium évite l’acidité urinaire et réduit la calciurie (implication dans l’ostéoporose ci-après).

Pourquoi les aliments au goût acide – riches en acides organiques RCOOH (acétique, citrique, glutamique, oxalique,…) associés au potassium– sont-ils alcalinisants pour l’ensemble de l’organisme ?
NB : R-COOH => acide carboxylique. COOH est le groupe carboxyle (ou carbone) et R représente une chaîne carbone.

Le pKa de ces acides « faibles » (de l’ordre de 4,5) marque leur capacité à libérer ou à capter des protons, selon le pH du milieu par rapport à cette valeur. Ainsi ces acides organiques manifestent-ils leur acidité (libération H+) dans la bouche et l’œsophage ; ils sont inactifs dans l’estomac où le pH plus acide impose la forme totalement protonée RCOOH, avant de devenir des bases « faibles » RCOO– dans le milieu basique intestinal. C’est cette forme basique qui est absorbée au niveau intestinal, puis transportée dans le sang jusqu’au milieu intracellulaire. L’effet métabolique systémique est celui de bases faibles, alcalinisantes, avec traduction urinaire de réduction d’acidité.
NB : pKa : On utilise généralement l’indice Pka pour déterminer la force d’un acide.
Ainsi par exemple le citron, acide à la bouche – et par conséquent contre-indiqué en cas d’érosion oesophagienne – devient-il basique (citrate) dans l’intestin et alcalinisant en général ! De surcroît cholérétique (càd qui favorise la production de bile), il mérite une bonne place dans notre gastronomie ! Il en est de même pour les agrumes en général et les aliments contenant de l’acide oxalique. Pour ces derniers, le risque de calcul urinaire (oxalate de calcium) est mineur si le pH urinaire est neutre, si les urines sont diluées (il faut boire !) et surtout si aucun syndrome inflammatoire muqueux ne constitue le germe d’apparition d’un « précipité ».

D’un autre côté, le rapport molaire Na+/K+ de l’apport alimentaire retentit sur le métabolisme (intra/extra cellulaire) et influe sur le pH. Cela pose la question de la consommation de sel, qui selon le rapport de Pierre Ménéton (INSERM) en 2006 est aujourd’hui excessive en France ».

Trop de sel dans nos assiettes ! 10g en moyenne par jour et plus de 12 g/j pour 20% de la population !

« Pour l’essentiel, il ne provient pas de la salière ni de l’ajout de sel domestique, mais davantage de la consommation de produits manufacturés, de boissons édulcorées et salées, qui donnent soif et favorisent leur consommation, ainsi que de l’abus des denrées traditionnellement salées pour la conservation. Quand on sait qu’aujourd’hui Pierre Ménéton est assigné en diffamation pour avoir dénoncé le « lobby » des producteurs de sel et de l’agro-alimentaire ! »

*) Apport quotidien souhaitable de Potassium (K) et de Sodium (Na)
« Sur un plan théorique, le rapport molaire souhaitable de l’apport quotidien en K et Na devrait être de l’ordre de 1, soit 3,9 g et 2,3 g respectivement ; soit encore 5,85 g de sel NaCl seulement, c’est-à-dire la moitié de ce qui est habituellement ingéré. Sachant que l’organisme contient 3 fois plus de K que de Na, que le K est principalement intra-cellulaire, le gradient de concentration K/Na intra cellulaire est facilité lorsque le rapport molaire K/Na de l’alimentation est supérieur à 1. Ce serait le cas si tous les aliments étaient consommés à l’état « naturel » (natif) et non « transformés et salés » !

En réalité ce rapport K / Na alimentaire est de seulement 0,2 en moyenne, lorsque la part des fruits et légumes est faible, et surtout en l’absence de légumineux fraîs (lentilles, pois chiches, haricots), champions toutes catégories pour l’apport de K
(les mêmes haricots en grains frais ont un rapport molaire K/Na de 380, mais seulement de 1,50 en boite de conserve salée). Il est impossible de passer en revue ici l’ensemble des catégories d’aliments ; retenons que moins les aliments sont « transformés et manufacturés », meilleure est la balance en faveur du potassium, avec les conséquences attendues en terme de réduction d’acidification métabolique, d’hypertension artérielle et de risque d’ostéoporose.
Il revient à l’équipe de Christian Rémésy (INRA) d’avoir proposé une tentative d’évaluation de la propension des aliments à perturber –ou non !– le pH et le taux de sodium. Le « déficit anionique » de chaque aliment (ou « anion gap ») permet de chiffrer son pouvoir alcalinisant ; il correspond à l’excès d’apport de cations par rapports aux anions fixes [ (Na+ + K+ + Mg2+ + Ca2+ ) – (Cl- + SO42- + HPO42-) ], sensiblement équivalent à l’excès de K par rapport aux phosphates.

La différence correspond aux anions organiques RCOO- métabolisables qui avec le potassium participent de la neutralisation des protons issus des protéines riches en groupes fonctionnels soufrés (SH et SCH3 des acides aminés cystéine et méthionine) et des phosphates abondamment utilisés comme stabilisants. Les protons ainsi neutralisés sont éliminés dans les urines sous forme bicarbonates, car les acides organiques évoluent dans le métabolisme vers CO2 ; le K quant à lui s’associe aux anions sulfates et phosphates.

Le pouvoir alcalinisant d’un aliment est donc d’autant plus grand que l’anion-gap est élevé, ou encore que la proportion de charges cationiques disponible est élevée (=> Na+, K+, Mg2+, Ca2+,…) ; mais un élément correctif s’impose pour tenir compte de l’absorption digestive. Quels sont les aliments « acidifiants » pour l’organisme, susceptibles de favoriser des cystites, des vaginites, des bronchites, de l’ostéopénie ? Quels sont les aliments les plus alcalinisants ? De plus il faut raisonner sur la totalité des aliments ingérés, non seulement sur un repas mais sur l’ensemble des repas d’une durée significative pour l’équilibre nutritionnel ».

*) Aliments les plus acidifiants
« Les aliments les plus acidifiants sont les viandes, charcuteries et poissons, ainsi que les œufs, les laitages et fromages. Les plus alcalinisants sont les céréales complètes, les légumes et fruits secs, les légumes et fruits frais. Le pain blanc ainsi que les pâtes n’ont aucun pouvoir alcalinisant.

L’effet acidifiant des viandes et des œufs provient de leur richesse en acides aminés soufrés et en phosphates. L’addition de phosphates comme stabilisants dans des conserves aggrave cet effet.
Dans les produits laitiers, le calcium est suffisamment abondant pour « neutraliser » le phosphore ; leur effet acidifiant est par conséquent plus faible. L’action alcalinisante des fruits et légumes est liée à leur faible teneur en protéines et phosphore, et à l’abondance du potassium non neutralisé par les anions fixes, mais associés aux acides organiques métabolisables. Les céréales « raffinées » ont peu d’effet sur l’équilibre acido-basique.

En termes de pratique clinique, trois domaines physiopathologiques sont directement concernés par les considérations ci-dessus : l’HTA (hypertension artérielle), la lithiase urinaire, le risque ostéoporotique. La prévalence de l’hypertension artérielle est accrue par un fort apport sodé. Certains organismes sont mal adaptés au rétablissement du rapport Na / K, et la restriction sodée demeure insuffisante pour optimiser ce rapport si elle n’est accompagnée d’autres règles diététiques : associations d’aliments selon leur complémentarité dans la teneur en minéraux, consommation abondante de fruits et de légumes. Ces derniers apportent de surcroît des anti-radicaux libres (polyphénols, oligoéléments) qui optimisent le statut anti-oxydant, et réduisent le risque d’accroissement des résistances périphériques vasculaires (la vasoconstriction est corrélée à la production d’espèces actives de l’oxygène).

Pour le risque lithiasique oxalocalcique, récidivant chez des patients hypercalciuriques, il est préférable de diminuer l’apport des protéines animales et le sel plutôt que le calcium. Ainsi est réduit la prévalence d’une acidose des voies urinaires, en évitant un apport marginal de Ca qui semble favoriser l’absorption intestinale des oxalates ».

*) Trop de sel nuit à l’os
« Trop de sel nuit à l’os ! En cas de déficit potassique (et accessoirement de Ca et Mg) l’os « est prêt à se sacrifier » pour corriger l’acidité en libérant du calcium, avec hypercalcémie et hypercalciurie.

L’os agit en effet comme réserve alcaline en cas d’acidose chronique métabolique. On sait que plus la natriurèse (excès de sodium) est élevée plus la calciurie est importante (taux de calcium dans les urines). La forte consommation de sel au long cours est accompagnée d’une balance calcique négative avec accroissement de signes de résorption osseuse. Réduire le risque d’ostéopénie, puis d’ostéoporose, passe donc par la réduction de la consommation de sel, et l’accroissement de celle des aliments alcalinisants (fruits et surtout les légumes frais).

L’idée diététique de « bonne association » des aliments permet de résumer l’ensemble des considérations chimiques ci-dessus, dont on conviendra aisément qu’elles sont ardues sur le plan conceptuel, et doivent être traduites par des recommandations simples pour pratiquer l’intervention nutritionnelle clinique ».

*) Concernant la maîtrise du pH :
« Les aliments se classent en 2 grandes catégories :
– acidifiants : viandes, œufs, poissons, fromages, céréales raffinées (pain blanc, pâtes non complètes, riz blanc) ;
– alcalinisants : légumes et fruits frais, légumineuses, légumes et fruits secs, féculents (pomme de terre).

Ainsi il n’est pas judicieux d’associer des viandes, des œufs ou du fromage avec des pâtes, du riz ou d’autres types de céréales raffinées (pain blanc). Par contre les légumes (frais et secs), les pommes de terre, sont très bien associés avec une viande, des œufs ou du poisson, ou encore des produits laitiers (dont on sait cependant l’inconvénient sur le plan immunitaire !). Autres exemples de bonnes associations : céréales avec légumes et/ou fruits ; œuf, viande, poisson avec légumes, pomme de terre ; produit laitier avec fruits ».
=> Evitez l’association des protéines avec des céréales, ndlr, pour optimiser la digestion.

*) Concernant le rapport Na / K
« Il faut consommer des aliments riches en potassium pour compenser le Na des aliments salés. Exemples : jambon avec melon ; charcuterie avec pommes de terre ; fromage avec pomme de terre ; charcuterie (ou viande) avec lentilles, pois chiches ou haricots. Par contre il faut déconseiller l’association d’un aliment riche en Na avec un aliment pauvre en K : éviter le sandwich au pain blanc avec charcuterie et fromage ; pâtes avec fromage ou charcuterie sans accompagnement végétal.

Or de telles associations sont fréquentes et se renouvellent sans cesse pour des consommateurs mal conseillés, chez qui augmente la prévalence des dysfonctions métaboliques, de l’hypertension artérielle et de la surcharge pondérale ».

Rappel : cet article a une portée générale. Les personnes suivant un régime Seignalet s’abstiendront évidemment de consommer des produits avec caséine et gluten (produits laitiers et certaines céréales). Modérez aussi les pdt car les amidons des pdt peuvent former un mucus / une barrière …

Que dire des produits transformés (manufacturés, manipulés, dénaturés) qui cumulent tous les défauts dénoncés ici, ainsi que ceux de la dénaturation protéique évoqués dans la précédente lettre!
« Reconnaître le rôle clé des légumes et des fruits en accompagnement des autres aliments, vient à l’appui du message « cinq par jour ! » que prône depuis des années le Plan National Nutrition Santé PNNS sous l’égide des pouvoirs publics (AFSSA).
Recommandation que l’on peut néanmoins considérer comme hypocrite, lorsqu’elle renonce à dénoncer l’inconvénient des denrées manufacturées, le prêt à manger et à ne pas assez vanter l’intérêt des produits naturels ! Les lobbies veillent et les experts ne sont pas totalement indépendants ! Le comble de la perversité réside dans la commercialisation de produits prêts à boire, contenant un mélange de jus de fruits et de légumes : carotte, banane et pomme (pourquoi pas fraise et tomate !) au prétexte que les enfants y trouveront l’ensemble des facteurs positifs nutritionnels, vitamines, oligo-élements, fibres.

Ils y trouveront aussi un encouragement à ne pas diversifier leur alimentation, à oublier les produits frais de saison, à abuser des produits laitiers probablement en cause dans l’accroissement de la surcharge pondérale (prochaine lettre). »

Nestor


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Re: Équilibre acido-basique

Message par anonyme12 »

Synthèse de l'article précédent:
Au paléolithique supérieur, nos ancêtres consommaient 7 à 8 grammes de potassium par jour, et moins d’1,5 g de chlorure de sodium. Aujourd’hui, parce que nous mangeons moins de végétaux, nous ne consommons pas plus de 3 à 4 g de potassium et 6 à 8 g de chlorure de sodium, dans le meilleur des cas de figure ...
Nestor


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Re: Équilibre acido-basique

Message par anonyme12 »

un petit rappel

10. Le calcium
Les produits laitiers ne sont pas indispensables pour avoir de bons apports en calcium. De nombreux aliments sont en effet de bonnes sources de calcium. Il faut se procurer chaque jour deux bonnes sources de calcium, par exemple légumes crucifères (chou, chou chinois, brocoli, etc), eau minérale calcique, sardines, amandes, haricots blancs... Le calcium est d’autant mieux fixé que l’alimentation apporte des éléments alcalinisants comme le potassium, le magnésium, à puiser dans les fruits, légumes, tubercules, eaux bicarbonatées. Il convient aussi de limiter la consommation de sel et de ne pas manger en excès des protéines animales.
Source la nutrition.fr


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Re: Équilibre acido-basique

Message par anonyme12 »

11. 1 La reminéralisation de l'organisme
Source : Gérez votre équilibre acido-basique, Christopher VASEY, Editions Jouvence.

Chez les acidifiés, la déminéralisation n'est pas due à un apport insuffisant de minéraux par l'alimentation, mais par le pillage des minéraux organiques utilisés pour neutraliser les acides excédentaires. Pour qu'une personne acidifiée puisse se reminéraliser, il faut en premier lieu que le pillage des réserves minérales cesse. Ce résultat sera obtenu en contrôlant les apports d'acides et en neutralisant et éliminant ceux qui se trouvent déjà dans le corps.

Cependant, cette mesure n'est pas suffisante en soi, car si le pillage a cessé, le remplacement des minéraux disparus n'est pas encore réalisé. La déminéralisation des tissus est parfois si profonde que les apports de minéraux par l'alimentation ne sont pas suffisants. La grande partie des bases alimentaires est utilisée pour neutraliser les acides excédentaires et les petites quantités restantes seulement peuvent être utilisées pour combler les carences. Des petites améliorations de l'état général sont certes possibles ainsi, mais pas une reminéralisation en profondeur de l'organisme.

Pour que le corps puisse se reconstruire correctement, des minéraux doivent lui être amenés en plus de ceux apportés par les aliments. Ces minéraux doivent être facilement assimilables et, puisqu'il s'agit de personnes sensibles aux acides, il faudra préférer les préparations minérales basiques contenant principalement des minéraux basiques. Ceci nous ramène aux préparations de bases minérales exposées au préalable (p. 105).
Celles-ci contiennent des minéraux facilement utilisables par le corps. Il n'en va pas de même des préparations à base de silice ou de phosphore. Ces minéraux sont acides et leur caractère acide doit être « vaincu" par le corps, ce que justement les personnes métaboliquement déficientes à l'égard des acides n'arrivent pas à faire.

Les préparations riches en acide silique, telles la poudre de roche (terre de silice) et les plantes - notamment la prêle ou le millet connus pour leur richesse en silice - sont à considérer comme des aliments acides. Elles sont reminéralisantes pour les personnes capables de les métaboliser, mais acidifiantes et donc déminéralisantes pour celles sensibles aux acides. Ceci ne signifie pas que ces dernières n'ont pas besoin de silice car ce minéral est important pour tout le monde. Pour de tels cas, l'apport de silice ne doit pas se faire sous une forme concentrée ou isolée.

La reminéralisation des tissus se fera donc par les minéraux apportés par les aliments et par ceux contenus dans les préparations minérales. Toutefois, si des apports adéquats sont fondamentaux, encore faut-il que le corps les fixe correctement dans les tissus. Ce processus de fixation des minéraux est favorisé par quatre facteurs.

Facteurs favorisant la fixation des minéraux
- Apport adéquat de protéines
Les minéraux se fixent dans les tissus organiques comme des poissons pris dans les mailles d'un filet. Il s'agit d'une image, mais elle permet d'illustrer le processus car la trame des tissus organiques est construite avec des pro¬téines. D'une carence en protéines résulte une mauvaise trame et, pour poursuivre avec l'image, on est ensuite contraint d'attraper des poissons (minéraux) avec un filet troué (mauvaise trame protéique).

Le corps ne fixant qu'une quantité déterminée de pro¬téines par kilo de poids corporel, la suralimentation en protéines est non seulement inutile, mais aussi néfaste car elle conduit à l'acidification. L'apport quantitatif de protéines doit être réglé sur les besoins corporels et se composer de protéines complètes, c'est-à-dire celles qui contiennent tous les acides aminés essentiels. De nos jours, la carence protéique résulte rarement d'un apport quantitativement insuffisant, mais bien d'un apport qua¬litativement déficient.
Les protéines végétales ne contenant rarement tous les acides aminés essentiels en quantités suffisantes, l'apport protéine doit être assuré par des protéines animales. Parmi celles-ci, on donnera la préférence aux produits laitiers ou aux œufs plutôt qu'aux chairs animales, (en cas d’acidose, ndlr). Les produits laitiers contiennent non seule¬ment les protéines indispensables au corps, mais sont, de manière générale, moins acidifiants que la viande et aussi beaucoup plus riches en minéraux. La viande est extrêmement pauvre en minéraux et, de plus, ne contient pas de vitamine D.
Ndlr : Dans un régime SCSG, vous remplacerez les produits laitiers par du quinoa (excellent coéfficient protéine) ou en associant une autre pseudo céréale (sarrasin), ou du riz avec une légumineuse. Dans cette optique de relation optimale vous pourrez associer un peu de tofu …

- La vitamine D
La vitamine D est bien connue pour son action béné¬fique et indispensable à la fixation du calcium dans le squelette. Un apport de vitamine D pourra, dans certains cas, être utile pour la reminéralisation de l'organisme. Elle se trouve principalement dans l'huile de foie de poisson (morue, flétan, thon), le hareng, la sardine à l'huile, l'œuf, le fromage et le beurre. Les magasins spécialisés vendent des comprimés d'huile de flétan.
La vitamine D est l'une des seules que le corps peut syn¬thétiser lui-même, grâce à l'action du soleil sur la peau.

- Un ensoleillement suffisant
L'action des rayons ultraviolets du soleil sur un dérivé du cholestérol, contenu dans les couches profondes de la peau, produit de la vitamine D. Dans les régions ensoleillées, cette source de vitamine D est de loin plus importante que celle provenant de l'apport alimentaire. Dans les régions polaires, l'apport de cette vitamine se fait principalement par les aliments. Un ensoleillement raisonnable et régulier de la peau contribue donc aussi au processus de reminéralisation.

- L'exercice physique
Empiriquement, il a été constaté que la reminéralisation est favorisée par l'activité physique. Il suffit de comparer les tissus fermes et denses de l'ouvrier aux tissus mous et peu toniques du sédentaire.
Cette meilleure minéralisation des personnes physique¬ment actives s'explique par les échanges cellulaires accrus qui résultent de l'augmentation de la vitesse circulatoire provoquée par l'exercice.

En résumé :

La reminéralisation de l’organisme se fait par :
- l’alimentation
- la prise de compléments basiques ;

Elle est favorisée par :
- un apport adéquat de protéines ;
- la vitamine D ;
- l’ensoleillement ;
- l’activité physique.


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Re: Équilibre acido-basique

Message par anonyme12 »

11.2 Du psoriasis au cancer, l’acidose provoque toutes les maladies modernes
Interview du Dr H. C. Peter Jentschura. Extrait.
Principes de Santé 1er mai 2011 n° 34

Le Dr H. C. Peter Jentschura est herboriste et naturopathe.

Les extraits entre guillemets sont issus de PdS. Ils sont parfois suivis d’un commentaire de Nestor, précédé de NB.

PrS D’où proviendrait cet excès d’acides dans l’organisme ?
Dr P. J. « D’abord d’une alimentation mal équilibrée, inhérente à notre époque. Nous consommons trop de sel et de sucre, trop de produits « plaisir ». La saveur de toutes les boissons à base de cola, des chips salées ou des limonades sucrées provient des halogènes : chlore, phosphore, soufre et carbone. De nombreux édulcorants se transforment, dans notre organisme, en alcools nocifs et en acide formique.
Lorsque nous exagèrons, un excès d’activité physique pratiqué lors d’un sport intense amène de l’acide lactique dans les muscles : jogging, tennis ou vélo de course.
Mais l’absence d’exercice, une vie sédentaire amène aussi chez certains une accumulation importante de gaz carbonique dans l’organisme.

Enfin, d’autres consomment des antalgiques contenant de l’acide acétylsalicylique : ainsi, les médicaments participent à la suracidification de l’organisme de l’homme moderne.

En cas de carence au niveau des apports de bases (substances minérales alcalinisantes), les mécanismes d’élimination sont moins performants.
Si vous ingérez peu ou pas souvent des fines herbes, des infusions aux plantes et surtout des légumes et des fruits frais, vous allez manquer d’ouvriers chimiques qui permettent aux reins d’éliminer les acides ».

NB : Comme vous le devinez certainement, une carence en oligo-éléments basiques diminue la capacité des reins à éliminer. Du coup, cela oblige notre organisme à puiser dans ses réserves, ce que nous appelons le système tampon, et donc à déminéraliser les dents, les disques intervertébraux, la peau et les cheveux …
Parallèlement à ce processus de neutralisation des acides via le système tampon, l’organisme se protège des excès : Dans un 1er temps, l’organisme stocke les toxines dans le mésenchyme, dans l’attente de pouvoir traiter et neutraliser via les reins et l’excrétion des urines, (phase surtout opérationnelle après 3 heures du matin, ndlr), pourvu que le repas du soir n’ait pas été constitué d’un repas riche en protéines, auquel cas la priorité sera donnée à l’évacuation des purines et de l’acide purique.

*) Transport des toxines
« L’organisme transporte les substances toxiques dans les tissus adipeux afin que ces structures acides moléculaires soient vite enveloppées de graisse protectrice et diluées dans de l’eau (liquide intersticiel). Les conséquences de ces dépôts dans la graisse et l’eau sont, par exemple, l’adiposité et la cellulite.
Parmi les premiers symptômes dus à l’acidose, on compte la cellulite chez la femme et la perte des cheveux chez l’homme ».
NB : Pour pouvoir éliminer en douceur ces acides, accumulés en dépôts, élimination qui se pratiquera en qques mois, il est généralement recommander de permettre au corps de dissoudre / neutraliser ces amas de manière souple, avec des procédès homéopathiques (infusions aux plantes aromatiques douces qui n’agressent pas, et donc ne stimule pas trop fort l’épuration / la vidange …
Dans un second temps, les acides dissous sont évacués par les reins, progressivement, par palier, ce qui requiert un apport minéral soutenu à ces organes, à travers l’alimentation quotidienne ou des compléments nutritifs riches en substances vitales et minérales (sels alcalins). Peter Jentschura préconise aussi des bains complets ou des bains de pieds alcalins, et d’autres applications comme les inhalations alcalines afin que l’épiderme et les muqueuses soutiennent les reins dans leur travail d’élimination.

*) Equilibre 80 / 20
« L’équilibre acido-basique est garanti lorsque l’excédent en bases domine dans l’alimentation, et que les fournisseurs d’acides (fromage, viande, aliments plaisir) constituent juste 20 % de la nourriture. Peter Jentschura recommande donc un rapport de 80/20 pour une nourriture basifiante et acidifiante : c’est à cette condition que les reins seront en mesure de bien éliminer et que l’organisme profitera de toutes les substances minérales nécessaires à sa structure et sa régénération ».

« Peter Jentschura a établi les principes suivants : éviter, voire éliminer ce qui est nocif ou nuisible ; manger, boire et faire quelque chose d’utile. Il s’agit donc de se nourrir, sur un laps de temps assez long, de manière excédentaire en alcalis et en substances minérales.

Un rappel : N’oubliez pas que l’oxygène joue un grand rôle dans l’obtention de résultats permettant de remédier aux structures endommagées de la pousse des cheveux, des os, des ligaments et des tendons, de la peau et des organes.

La naturopathie propose des thérapies appropriées à base d’oxygène ionisé. Une dépense physique modérée, par respiration profonde en pleine nature par exemple, est bénéfique : notre organisme est en effet constitué de plus de 80 % d’oxygène et nous devons accorder la plus grande importance à cet élément ! »

*) 3 manières de réagir en cas d’acidose
Pour le Dr Peter Jentschura notre organisme réagit de 3 manières possibles en cas d’acidose chronique. Il établit 3 groupes d’individus :
• Perte structurelle (ostéoporose, neurodermite, etc)
• Dépôts (cellulite, rhumatisme, fibromyalgie, etc)
• Sécrétion ou élimination (mucosités, psoriaris, etc)
« Trois groupes métaboliques sont propres à l’espèce humaine. Une partie des individus réagit à une suracidification par des pertes structurelles : parodontose et caries, chute des cheveux et vieillissement cutané, ostéoporose, neurodermite, et les affections de la colonne vertébrale.
Une deuxième réagit par des dépôts : ils s’expriment par la goutte, les rhumatismes, la fibromyalgie, le myome, le lipome, l’adiposité et la cellulite.
Et la troisième partie réagit par des sécrétions (ou éliminations) plus ou moins appétissantes : verrues, mucosités et pertes, transpiration, hémorroïdes, abcès, néoplasmes, psoriasis et autres ».

*) Protocole de dépuration
Le Dr Peter Jentschura a établi une méthode de dépuration, qu’il appelle « Les trois étapes de la dépuration » :
« Il ne faut jamais confondre la première étape de dissolution des déchets résiduels avec la dépuration. Les résidus sont des sels que l’organisme a formés à partir d’acides, en s’aidant d’une substance minérale neutralisante ».
NB : Donc l’organisme essaye de neutraliser les substances (toxiques si en excès) qui se sont formées : sulfates ou lactates, urates ou oxalates. Ces sels donneront des acides : acide sulfurique, acide lactique, acide urique ou acide oxalique, etc.
Dans la première étape de la dépuration, ces sels sont à dissoudre dans leurs deux composants. Prenons un exemple pour illustrer de manière concrète : Le composant minéral de l’acide sulfurique.
Lorsque nous mangeons de la viande, les protéines sous forme d’acides aminés soufrés fournissent de l'acide sulfurique lors de l’assimilation / décomposition.

*) Les systèmes tampons
Pour maintenir le pH sanguin, l’organisme va neutraliser un acide fort en le liant à une base pour obtenir une substance neutre et un acide faible facilement éliminé par les émonctoires …

Les minéraux acide sont le soufre, le phosphore, le chlore, le fluor, l’iode, la silice.
Les minéraux alcalins sont le calcium, le sodium, le potassium, le magnésium, le cuivre, le fer…

Infos suppl. sur l’élimination des acides :
http://www.bio-et-nutrition.com/L-equil ... sique.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Dès lors que notre alimentation contient suffisamment de bases (surtout du calcium, du potassium et du magnésium), notre organisme régulera très bien la neutralisation des acides. Ces acides seront neutralisés / oxydés si tout fonctionne bien, sans que l’organisme ne soit débordé …

Ainsi lorque nous consommons des acides fruitariens, le corps va les comburer / brûler en gaz carbonique et en eau. L’excédent sera neutralisé, en faisant appel aux réserves minérales du corps : Ainsi l’acide malique formera un malate de calcium avec le calcium en stock (si disponible) ; l’acide citrique quant à lui formera avec notre potassium par exemple, un citrate de potassium; l’acide tartrique, un tartrate de magnésium, et ainsi de suite … Pas de problème si ces sels ne sont pas en excès.

*) Dissolution des déchets résiduels
Revenons maintenant à la dissolution et puis à l’épuration.
« La dissolution des déchets résiduels demande une grande prudence (progressivité, ndlr). Si, lors de la deuxième étape, le renforcement rénal et l’apport de minéraux ne se déroulent pas en même temps, des douleurs ou des accès de transpiration, des oedèmes ou des boutons peuvent apparaître. C’est ce qu’on appelle une aggravation au début du traitement ou « crise de guérison ». Ces phénomènes sont en fait des erreurs de traitement que l’on peut éviter par un apport abondant en substances minérales et vitales.
De façon sensée, la troisième étape de la dépuration est accompagnée par des bains alcalins, complets ou bains de pieds, des compresses et des inhalations alcalines. Ainsi, les reins ne sont pas surchargés et il est plus certain que tous les acides et substances toxiques dissous seront vraiment évacués ».

NB1 : Plus d’infos lorsque j’aurais lu le livre que je viens de commander : « La santé par la dépuration, l’équilibre acido-basique » (Une méthode en 3 étapes) du Dr Peter Jentshura, coécrit avec Joseph Lohkämper.
Éd. Dangles, 2010 (nouvelle édition enrichie). 256 pages - Prix : 24.50 euros
NB2 : On préférera le livre de C. Vasey "Gérez votre équilibre acido-basique" pour les débutants car le livre est mal structuré, même s’il est très bien documenté …


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Re: Équilibre acido-basique

Message par annaft »

MERCI NESTOR345

Je crois que je vais arrêter de manger :mdr1:

Avec la fibromyalgie il y a une acidité. J'en prends conscience car je démarre Seignlet depuis début avril et un imense gouffre s'ouvre devant moi: la nutrition!!!

J'apprends petit à petit mais je trouve cela compliqué. :pausecaffé:

Je vais me pencher très fort sur la question.


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Re: Équilibre acido-basique

Message par anonyme12 »

J'apprends petit à petit mais je trouve cela compliqué.
=> Si tu cherches à comprendre pourquoi, c'est relativement assez complexe. Pas besoin de comprendre la théorie pour mettre la théorie en pratique, sauf si tu n 'es pas "convaincue" ...
Prends un ptit déj kousmine et mange paléo à midi (3/4 cru) et tu auras fait la moitié du chemin ;)
:pom-pom: :pom-pom: :pompom: :pompom: :pour-Talia: :pour-Talia:

http://www.kousmine.com/prod03.htm" onclick="window.open(this.href);return false;


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Re: Équilibre acido-basique

Message par lola »

Merci Nestor pour toutes ces infos! :lettre:

Je suis étonnée par le rôle de la silice
Les préparations riches en acide silique, telles la poudre de roche (terre de silice) et les plantes - notamment la prêle ou le millet connus pour leur richesse en silice - sont à considérer comme des aliments acides. Elles sont reminéralisantes pour les personnes capables de les métaboliser, mais acidifiantes et donc déminéralisantes pour celles sensibles aux acides. Ceci ne signifie pas que ces dernières n'ont pas besoin de silice car ce minéral est important pour tout le monde. Pour de tels cas, l'apport de silice ne doit pas se faire sous une forme concentrée ou isolée.
je pensais que la prêle, le silicium... étaient bons pour la santé. Peut-être seulement quand on n'a pas de déséquilibre acido-basique.

:bisou:


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