Cet article m'a interpelée car j'ai entendu parler à plusieurs reprises du manque d'assistanat des médecins en avion ou en vacances à l'étranger (j'en ai personnellement fait l'expérience)...Un journal rend compte des 8 èmes entretiens de médecine aérospatiale de Megève, et cite Patrick Rodriguez, médecin-conseil d'Air France, qui note que « dans 77,6 % des cas, un médecin se présente effectivement ».
« Pas toujours spontanément, mais les navigants savent qu'il faut s'adresser aux passagers s'enfonçant au plus profond de leur siège ou se cachant derrière leur journal », poursuit le quotidien.
On note que « cette réticence s'explique par le flou juridique qui entoure la responsabilité du médecin intervenant à bord d'un avion de ligne. Autre hésitation, celle, par exemple, d'un psychiatre à se pencher sur un problème cardio-vasculaire ».
Le quotidien rappelle que « les réglementations internationales ne retiennent pas la responsabilité d'un praticien sollicité au cours d'un voyage aérien mais le sanctionnent s'il ne se manifeste pas ».
On explique notamment que « la justice ne soulèvera pas de problème d'exercice illégal si le diplôme du praticien n'est pas reconnu par le pays du transporteur ».
Le journal relève par ailleurs qu’« aux États-Unis, judiciarisés à outrance, les compagnies aériennes ont tenté, un temps, de mettre en cause le diagnostic trop pessimiste d'un médecin lorsque celui-ci demandait au commandant de bord d'atterrir rapidement pour débarquer un malade ».
On remarque en effet que « le coût d'un déroutement peut atteindre la centaine de milliers de dollars. Mais les compagnies ont rapidement renoncé à ces poursuites face à la mauvaise image commerciale donnée ».
Manon m'a également parlé d'une histoire qui lui était arrivé en avion à cause d'une crise de tétanie...
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