Coucou, j'arrive pour mettre mon grain de sel.
En fait, j'ai lu hier tous les messages de ce sujet, et je veux rebondir sur des sujets qui n'ont rien à voir avec l'homéopathie, mais qui sont des questions qui me travaillent :
Pour répondre sur le sujet de l'auto-diagnostic, j'ai eu également à le faire moi-même, car depuis 30 ans que je vais mal, on m'a diagnostiqué à l'adolescence une spasmophilie, puis plus rien malgré de nombreux symptômes très douloureux. Il y a 3/4 ans, ma soeur m'a parlé d'une amie ayant des symptômes très similaires, à qui l'on venait de diagnostiquer la fybro. Je commence à en parler à mon généraliste, qui me dit que tout est dans la tête, que ce sont mes stress, soucis, deuil de mon mari, etc... qui ressortent sous forme de douleurs, mais il ne me parle pas du tout de diagnostic ni même d'anti-douleurs efficaces. Sur ce, il y a 1 an, arrive dans mon village une personne également diagnostiquée fybro, pareil, je me retrouve dans elle. Et là, j'ai décidé de savoir et j'ai effectivement tapé sur internet "fibro", et là, 90% des symptômes décrits dans différents sites m'ont confirmé qu'il n'y avait pas le moindre doute : et là seulement, j'ai pu, grâce encore à ma "collègue fibro", entrer en contact avec un centre anti-douleurs à Avignon, qui, rien qu'en me posant des questions, est arrivée à la fibro, en 10mn ; j'ai même trouvé qu'il était trop "laxiste" car pour lui, il n'y a même pas besoin de se faire confirmer par des examens complémentaires, RIEN DE RIEN ! Quant aux causes, idem par contre que mon médecin traitant de campagne, je serais guérie quand j'aurai encaissé mon passé et tiré définitivement un trait dessus (j'ai essayé mais mission impossible) il m'a carrément dit qu'à part une psychothérapie et de la relaxologie, il n'y avait rien à faire, même les anti-douleurs, il a fallu que je le supplie pour en avoir ! Quant à mon psy, que j'avais déjà auparavant pour les dépressions à répétition consécutives à mes problèmes, certes, mais à mes douleurs encore plus, il n'a pas réagi au diagnostic, a refusé de me prendre en charge une psychothérapie, il se contente de m'écouter raconter mes soucis du mois chaque mois, de réorganiser selon ma dépression plus ou moins de médocs (toujours les mêmes, vous les connaissez par coeur), n'a pas pris la peine de se renseigner sur ma maladie, sur internet par exemple, il refuse de voir les causes à effets : je sais, je dois absolument en voir un autre, mais dans le contexte actuel, je n'ai pas le temps de tout recommencer la course à des spécialistes compétents. Donc, pour conclure, je suis pour des investigations personnelles par internet, mais bien sûr, avec ensuite toutes les démarches nécessaires auprès de spécialistes, mais là encore, je suis déçue, car dans tous les sites internet, il est recommandé d'écarter les autres maladies par des examens, voir l'IRM... et moi, NADA !
Le deuxième sujet qui m'a interpelé est vos "angoisses du psychiatre" : moi, je ne comprends pas pourquoi on nous envoie effectivement chez le psy, même si le résultat est le même : pourquoi, Perséphone, ne nous envoie-t-on pas chez un neurologue, ce qui nous paraîtrait j'en suis sûre, nettement moins angoissant, déstabilisant (peur de passer pour cinglée notamment) : un neurologue est là pour soigner, à mon sens, et c'est notre cas, les maladies du "cerveau", et le psy, les maladies "mentales", ce qui fait toute la différence quand c'est bien expliqué par des spécialistes compétents : moi j'ai compris cette différence et ne suis plus contre les anti-dépresseurs... à doses réduites, pour soigner les neurones et non pas une maladie mentale. De même, je préfère me gaver d'anti-douleur quand on m'en trouve un qui m'aide, sans me démolir autre chose, ça a été le cas du topalgic, opiacé très fort mais le seul remède qui me permette de continuer à travailler, que de souffrir. Je balance mes phrases en discontinue sans trop bien me relire car je suis très fatiguée mais vos remarques me sont restés dans la tête toute la journée et je voulais absolument m'en débarrasser ce soir. Bonsoir à tous
Lolofibro
Fibromyalgie découverte en janvier 2006 mais symptômes depuis de nombreuses années, aggravés depuis le décès de mon mari en mai 2003