Bonjour,
Merci Dubbleace.
En théorie, Okasan, tout ce que tu me dis, gentiment, est vrai...En pratique, hélàs...il en va autrement.
De quoi l'avenir sera-t-il fait? Je n'ose y penser.
Je ne le fais pas sans angoisse: seule et malade, ce n'est pas simple.
Je ne peux participer à aucune "action" collective, à cause de mon état de santé.
Heureusement, j'ai connu des moments de répis, qui m'avaient même fait croire que j'étais enfin guérie. Je mourrai optimiste, c'est déjà ça.
Je vais facilement vers les autres. Je me fais un point d'honneur à être souriante, accueillante, bienveillante...c'est, pour moi, une question de politesse élémentaire envers les autres.
Il n'empêche que, ne pouvant pas participer - à la chorale (insuffisance respiratoire et incapacité à rester debout aussi longtemps)
- aux randonnées, trop longues pour moi (quand je peux marcher)
- aux ateliers de jeux (mémoire immédiate trop défaillante)
- aux ateliers de bricolage (douleurs articulaires, maladresses dûes à la fibro, malaises dûs à la concentration et provoqués par l'épilepsie)
- aux activités caritatives, qui demandent de prévoir un planning...je ne sais jamais à l'avance si je suis en état de participer,
...Je suis très seule.
Mes enfants habitent à 600km.
A une époque, je pensais, vu mes épreuves, que l'année suivante ne pourrait être que meilleure...la réalité m'a prouvé le contraire.
Aujourd'hui, il m'arrive, je le confesse, de n'avoir pas envie de voir le lendemain.
La vie ne m'a jamais fait de cadeau.
Par contre, j'ai été "sauvée" in extrémis, et plusieurs fois, d'une mort certaine et assez épouvantable. Pourquoi? Quel est le sens de tout ça? Mystère.
Mais...il peut être cruel de laisser croire qu'en étant sympa, en allant vers les autres...tout va bien, ou mieux.
Ce n'est pas si simple, et c'est parfois bien à l'opposé.
Il n'est pas rare que les "sympas" se fassent manger par les "méchants"; que patience, compréhension, pardon...soit récompensés par de la pure méchanceté.
Si j'arrive un jour, à finir mon livre, l'histoire (vécue), montrera qu'il ne suffit pas d'être positif, gai, gentil, pour que la vie sourit...hélàs.
Mais, j'adhère tout-à-fait, à tes conseils. Quoiqu'il se passe, il faut s'efforcer de rester zen, autant que possible. Un sourire ne coûte rien et fait autant de bien, à celui qui le fait, qu'à celui qui le reçoit. Sourire donne des rides dans le "bon sens" et on est tellement plus joli(e), quand on se voit dans une glace en train de sourire plutôt qu'en train de faire la g...!
Bonne fin de journée,
Bisous