Effectivement ..
Paris, le 18 janvier 2017
La DGCCRF recommande, par prudence, d’éviter la consommation de betteraves crues
La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) rappelle aux
consommateurs, ainsi qu’aux professionnels et gestionnaires d’établissements de restauration collective, qu’il est
déconseillé de consommer des betteraves crues. Ainsi, même si ces produits peuvent être consommés froids, ils doivent
avoir fait l’objet d’une cuisson préalable.
La DGCCRF a en effet été informée d’épisodes récurrents d’intoxications alimentaires collectives (TIAC) liés à la
consommation de betteraves rouges n’ayant pas été préalablement cuites et, en dernier lieu, d’un épisode ayant concerné
45 personnes en fin d’année 2016 dans la région des Pays-de-la-Loire. Ces intoxications, qui se traduisent par des troubles
digestifs (diarrhées, vomissements) rapidement après consommation de betterave crue, peuvent être notamment sensibles
dans le cas de personnes vulnérables (enfants, personnes âgées, individus immunodéprimés). Ces cas n’ont cependant
pas nécessité d’hospitalisation et les victimes ont retrouvé une activité normale en quelques heures.
Cet épisode récent, ainsi que des cas similaires identifiés dans d’autres pays, conduisent ainsi la DGCCRF à rappeler l’avis
que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) avait émis, à sa
demande, à l’occasion de précédentes intoxications associées à la consommation de betteraves crues.
Dans cet avis du 27 novembre 2014, l’ANSES rappelait que la betterave potagère est un légume consommé cuit depuis
des générations. L’ANSES indiquait également que, malgré une bibliographie fournie, aucune explication scientifique ne
permet de connaître la cause des TIAC liées à la consommation de betteraves crues. En conséquence et dans l’attente de
travaux de recherche complémentaires, elle recommandait de ne pas servir de betteraves crues dans les restaurants
collectifs des établissements d’enseignement et dans les maisons de retraite.
http://www.economie.gouv.fr/files/files ... 1-2017.pdf
Dans le doute il vaudrait peut-être mieux les faire cuire , surtout si on les achète en grande surface parce que le phénomène est relevé car il s'agit de collectivités ,mais une personne lambda qui va avoir des diarrhées et des vomissements à la maison ne va pas penser que c'est sa salade qui est en cause et pouvoir en faire le rapprochement surtout que l'intoxication n'est pas majeure et ne nécessite pas à priori de traitement .. Maintenant que la population est avertie , il y aura peut être des témoignages allant dans ce sens..