Coco,
Tu écris : ''Suite à ma poussée de cet été et des problèmes familiaux qui me prennent la tête''
Si j'analyse mon vécu, ta poussée de SEP me semble étroitement liée à ta souffrance morale. Prends soin de toi, essaie de résoudre tes problèmes d'entourage, au besoin par des pros (psy, médiateurs familiaux,....) et si ces problèmes sont insurmontables, essaie le dialogue, la méditation, l'EFT, etc....
Et quand tu auras tout essayé, si tu constates que rien ne change, que tu es debout face à un rouleau compresseur, protège-toi, ne reste pas devant ce formidable et désespérant système qui va broyer ta santé, ton moral et obliger ton inconscient à se réfugier dans la maladie.
Je me rappelle d'un alpiniste, isolé dans le froid, qui a dû se couper le poignet pour ne pas mourir et se libérer de la glace qui le retenait prisonnier et, le jour où j'ai décider de partir, en embrassant mon chien pour la dernière fois (trop attaché à ma femme), j'ai pensé à la logique courageuse de cet alpiniste et j'ai eu l'impression de couper une partie de mon coeur pour sauver ma vie.
Je ne me suis pas posé la question de savoir si j'avais tort ou raison, je reste persuadé que c'était une question de survie et, après avoir quitté une maison, ses arbres fruitiers, ses roses, je suis heureux et détendu dans mon studio situé en centre ville près d'un parc.
Alors, programme un plan d'action avec des échéances, respecte ces échéances en respectant tes limites et n'oblige pas ton inconscient à se réfugier derrière la maladie
Bisous sincères d'un nouveau célibataire de 52 ans, qui vient de se prendre deux ''gamelles'' avec deux jolies filles (de son âge), qui vient de redécoller sur un petit nuage rose, qui se demande si ce petit nuage rose n'est pas encore en train de s'effilocher à cause des manifestations de sa maladie (fatigues imprévisibles,......) qui se réfugie à chaque atterrissage dans son petit cocon (mon studio), qui savoure chaque instant de vie et déguste le moment présent.
Je t'envoie pleins de bonheur et d'ondes positives