@ macha33: Dans mon message il y a bien écrit: "parfois"...
Se poser des questions, comprendre le sens de ce que l'on vit, connaitre la façon dont nous fonctionnons c'est nécessaire (c'est ce que je fais d'ailleurs moi-même dans mes différentes formations, mes recherches ou mon travail...).
Toutefois se poser trop de questions, rester (involontairement et inconsciemment) trop dans un fonctionnement cérébral est mauvais pour la santé (et je sais de quoi je parle !
). Malheureusement, même si beaucoup s'en défendent c'est un mal bien plus répandu que la première alternative... Nombre de personnes ici ou ailleurs se cassent littéralement la tête avec un questionnement continu, des atermoiements perpétuels ou la multiplications de démarches thérapeutiques complémentaires (parfois contradictoires).
C'est assez occidental, les asiatiques font l'inverse (même si eux aussi "s'occidentalisent" dans le mauvais sens du terme malheureusement). Ils pratiquent d'abord et après apprennent la théorie. Au japon ou en chine, pour les arts martiaux, le shiatsu ou le religieux par exemple, on fait comme le maitre sans poser de questions. On privilégie l'être et le faire plus que la réflexion.
Les deux approches ont chacune leurs qualités et leurs défauts. Mais il serait bon pour la plupart des occidentaux de prendre un peu plus exemple dans certains domaines sur l'Orient sans pour autant perdre nos spécificités de français qui nous sont propres. L'intellectualisation (quand elle s'avère trop présente) nous coupe d'une partie de nous-même et constitue souvent un paravent plus ou moins inconscient à un désir accru de contrôle. Ce dernier est nécessaire également (sinon nous n'aurions pas survécu en tant qu'espèce humaine). Toutefois, poussé à l'extrême il détruit notre vie et notre santé.
En réalité, j'ai tendance à penser que les gens se posent beaucoup de questions inutiles, qui les retardent tout en omettant de se poser les "vrais questions". Il y a effectivement des questions dont on ne peux faire l'économie (notamment sur le sens que nous donnons à notre passage sur terre...). Mais ces questions sont peu nombreuses, ne nécessitent pas forcément des grandes études ou des réflexions très approfondies. Elles sont souvent écartées au profit d'une agitation mentale qui ne nous soulage pas pour autant et ne fait que repousser les problèmes. Une procrastination comme une autre en somme !